Moissonneuse-batteuse
La moissonneuse-batteuse est une machine agricole automotrice conçue pour la récolte de plantes à graines, essentiellement les céréales, en une seule opération.
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- Le centre de la boutisse de la moissonneuse-batteuse est attaché à la... de la moissonneuse - batteuse, un processus qui sépare les graines de leurs tiges.... (source : fr.ritchiewiki)
- Moissonneuse batteuse est un engin agricole servant à récolter les céréales ou autres plantes à graines. (source : encyclopedie-gratuite)
La moissonneuse-batteuse est une machine agricole automotrice conçue pour la récolte de plantes à graines, essentiellement les céréales, en une seule opération. Elle sert à réaliser simultanément la moisson et le battage, opérations qui étaient jusque là dissociées dans le temps, donnant la possibilité ainsi un important gain de productivité et une plus grande réactivité face aux aléas climatiques. La puissance de ce type de machine est de plus en plus importante : 100 à 180 ch en 1980, 200 à 580 ch actuellement.
Si les moissonneuses-batteuses sont aujourd'hui automotrices, les premières apparues sur le marché étaient tractées par un tracteur et actionnées par la prise de force.
Schéma de fonctionnement d'une moissonneuse batteuse conventionnelle
Légende | ||||
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1 | rabatteur à griffes | 11 | grille supérieure | |
2 | barre de coupe | 12 | grille inférieure | |
3 | vis d'alimentation | 13 | vis à otons | |
4 | convoyeur | 14 | recyclage des otons | |
5 | récupérateur de pierres | 15 | vis à grains | |
6 | batteur | 16 | trémie à grains | |
7 | contre-batteur | 17 | broyeur paille | |
8 | secoueurs | 18 | cabine de conduite | |
9 | table à grains | 19 | moteur | |
10 | ventilateur |
Une moissonneuse-batteuse conventionnelle comprend schématiquement :
- des organes de coupe :
- barre de coupe pour céréales ou colza (pour ce dernier pourvu d'une scie du coté droit) ;
- cueilleurs à maïs grain ;
- convoyeur ;
- des organes de battage :
- accélérateur de flux ;
- batteur ou rotor ;
- contre-batteur
- tire paille ;
- secoueur (4 à 6) ;
- twin-flow (spécifique à une marque) ;
- des organes de nettoyage du grain :
- table à grains ;
- soufflerie ;
- des organes de stockage du grain :
- trémie à grains ;
- des organes de traitement de la paille :
- broyeur de chaumes sous coupe ;
- éparpilleurs de menue paille ;
- hache-paille.
Les machines les plus récentes sont équipées de divers améliorations : cabines climatisées, dispositifs de contrôle divers (horizontalité de la barre de coupe, correction de dévers, semoir pour couverts végétaux... ), dispositifs de guidage divers, y compris localisation par satellite, dispositifs de mesures des quantités récoltées...
On peut distinguer actuellement deux familles de moissonneuses-batteuses, différenciées par leur dispositif de séparation des grains :
- les machines dites «conventionnelles» utilisent des secoueurs ;
- les machines dites «non conventionnelles» utilisent divers dispositifs, à base de rotors.
Ce sont des machines coûteuses (de 100 000 à plus 350 000 euros neuves) et d'une utilisation ponctuelle mais intensive. Par conséquent, elles sont fréquemment exploitées par des coopératives, des groupements d'agriculteurs ou des entrepreneurs spécialisés.
Histoire
C'est l'américain Cyrus McCormick qui obtint le brevet de la moissonneuse mécanique, en 1834. Un autre américain, Hiram Moore obtint le brevet de la moissonneuse-batteuse la même année. En 1866, Célestin Gérard construit la première batteuse mobile de France[1].
Moissonneuses-batteuses et environnement
La naissance du matériel agricole lourd découle d'une série de progrès techniques. Ceux-ci ont été permis par le charbon et la machine à vapeur, puis grâce au pétrole et au moteur à explosion ainsi qu'à la naissance de machines solides et rustiques, développées à l'occasion de la Première Guerre mondiale. La naissance des grandes moissonneuses-batteuses a été l'une des causes de profondes modifications du paysage agricole et rural, qui se sont surtout faites en Europe au travers des remembrements et dans les pays totalitaires via les regroupements de terres agricoles. Les moissonneuses larges et hautes ne pouvant emprunter les anciens petits chemins, tournant et manœuvrant mal, et nécessitant un sol stabilisé, leur usage n'était pas compatible avec le maintien des réseaux bocagers et de chemins, talus et mares qui les accompagnaient. Leur poids contribue d'autre part au tassement des sols.
Un des problèmes posé par les moissonneuse modernes qui avancent bien plus vite, et travaillent sur une largeur de coupe particulièrement supérieure à ce qu'elle était lors des moissons faites à la main ou avec la traction animale est qu'elles tuent de nombreux animaux cachés dans la paille.
Constructeurs de moissonneuses-batteuses
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Notes et références
- ↑ Célestin Gérard, 2007, Ville de Vierzon. Consulté le 2007-04-25
2. Le constructeur Français "Bourgoin" a été le premier, au milieu des années 80, a consilié batteur axial et transmission hydrostatique dans l'objectif de simplification. Modèle "Axiale SP"
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